Diije

Que deviendront les plateformes de liens en 2012

Aujourd’hui, vous allez être inondés de contenus. A l’initiative de Daniel de Seomix, nous sommes 17 à publier, le même jour à la même heure, notre avis sur les perspectives que nous réserve 2012 en ce qui concerne les plateformes de contenus sur le web. Je vous encourage donc à aller voir le point de vue des collègues :

Après cette belle liste de liens qui m’a pris au moins 15 minutes à mettre en forme, il est temps de passer aux choses sérieuses. Alors voilà, my 2 cents.

Etat des lieux

Je suis à la fois utilisateur et administrateur de plateformes de contenus, qu’il s’agisse de blogs, d’annuaires, de communiqués de presse ou de digg-likes. J’ai donc une vision des deux côtés de la barrière, si barrière il y a, puisqu’après tout, soyons clairs, le but du jeu reste de faire des liens.

La prolifération des plateformes de communiqués de presse ces derniers temps, qu’ils soient thématiques ou généraliste, est à première vue une bonne chose pour les référenceurs qui les utilisent : davantage de domaines référents, davantage d’endroits où placer ses liens.

Mais cette prolifération risque également d’attirer les yeux du grand G sur ce type de plateformes. On aura beau créer des sites réservés à certaines thématiques, cacher les noms des auteurs ou publier des contenus sans liens pour noyer le poisson, certains ont déjà commencé à intéresser les équipes de lutte anti-spam et autres Quality Raters.

Duper Google

Google Panda, filtre sur l'index de Google destiné à lutter contre les fermes de contenus

Après Panda, que nous réserve Google en 2012 ?

Aujourd’hui l’enjeu n’est plus de trouver des endroits où publier ses contenus, mais plutôt de trouver le moyen de maquiller suffisamment nos fermes de liens pour qu’elles n’attirent pas l’attention. Je vois des idées fuser dans tous les sens : CMS exotiques, liens vers des sites d’autorité, « un contenu sans liens sortants pour 2 contenus avec », interview de votre site … Au moins la sphère SEO n’a pas cessé de fourmiller, c’est plutôt bon signe.

Il est évident que, la plupart des sites de communiqués de presse SEO, des annuaires ou des digg-likes utilisant des solutions techniques très similaires voire identiques, il doit bien être possible quand on a la puissance de calcul d’un moteur de recherche de les détecter. Encore que … Est-il si facile pour un algorithme de déterminer quel site est une ferme de liens et quel autre présente du « contenu pertinent » ? Doit-on s’attendre à voir fleurir en 2012 un filtre ou une mise à jour de l’algo destinée particulièrement à lutter contre la génération de liens « non-naturels » ?

Je crois pour ma part que nos plateformes de publication ont, pour la plupart, encore de beaux jours devant elles.

Et après ?

Malgré tout, on se retrouve aujourd’hui avec une multitude de sites dont la plupart n’apportent que peu de jus et sont assez peu utilisés. Finalement les plateformes dignes d’intérêt sont toujours les mêmes, et on en a déjà fait le tour. Bien sûr, leur utilisation reste toujours intéressante, et on peut compter sur leurs administrateurs pour faire en sorte qu’elles évoluent.

Mais le modèle du site de communiqués de presse gratuit a peut être fait son temps. Certains ont déjà choisi de lancer des offres payantes permettant de publier des contenus chez eux, et je les comprends : après tout, modérer les articles soumis (je ne parlerai pas de la qualité desdits articles, je ne voudrais vexer personne :p), c’est du temps. Passer du temps bénévolement pour aider des prestataires à satisfaire leurs clients, ça va 5 minutes. Je ne vois pas de raisons pour que ce type de services ne se développe pas, d’autant que la qualité suit.

Je pense que nous devons donc continuer d’être imaginatifs, et trouver de nouvelles pistes pour le netlinking. Nouvelles ou pas d’ailleurs, puisqu’après tout, certaines vieilles recettes fonctionnent toujours aussi bien 😉